Il
paraît que Démocrite s'arracha les yeux dans un jardin pour que la
contemplation de la réalité empirique ne le gêne pas. D'après
Aulu-Gelle, il estimait que ses réflexions auraient plus de vigueur s'il
les délivrait des entraves apportées par les charmes séducteurs de la
vue. — Tout cela est bel et bon, mais pourquoi « dans un jardin » ?
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)