Le
nihilique n'a qu'une confiance limitée dans cette invention des
physiciens qu'on nomme la matière. Il se décrit lui-même comme un
indéterminé du proton et un inquiet du noyau. Contrairement au perfide
Ponge, il ne prend pas le parti des choses (cageot, cigarette, bougie,
orange, galet, savon). Avec leurs fermions et leurs bosons, elles
auraient plutôt tendance à lui flanquer les jetons.
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)
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