Une
des plus belles phrases de la langue française est, dans son laconisme
véridique, celle qu'écrivit dans son journal l'infortunée Marie
Lenérouge (1875-1918) : « Rien ne console, parce que rien ne remplace. »
Toute la doctrine nihilique y est resserrée avec une force et un
bonheur d'expression suprêmes. Non, en vérité, rien ne remplace (et par
conséquent, rien ne console non plus).
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)
La plupart des gens sont aggravés par la consolation. Enfin, leur mal-être. C'est encore pire après une tentative de consolation.
RépondreSupprimerNous voulons bien le croire.
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