Vu
sa conception de l'existence, il serait curieux de savoir comment
Beckett a réagi quand on lui a annoncé qu'il allait devoir être très
courageux (maladie de Parkinson). S'est-il livré à une rapide « décomposition du Moi », comme dans Malone meurt ? S'est-il réfugié dans
la « choseté » et le « non-mot », comme dans Molloy ? A-t-il exprimé sa
terreur d'être martyrisé avec des couteaux empoisonnés ?
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)
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