Pour
provoquer le satori (un genre d'illumination soudaine), la méthode la
plus courante chez les bouddhistes zen est l'emploi du koan, qui
consiste à poser une question et à lui faire une réponse absurde. Ainsi,
à la question : « Quelle était la couleur du cheval blanc d'Henri IV ? »,
on peut répondre : « Le cyprès dans le jardin. » Les bouddhistes zen, un
rien les amuse, un rien les illumine. Ce sont de vrais « mongolitos ».
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)
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