dimanche 3 février 2019

Gloméris


29 janvier. — « Les gloméris paraissent véritablement distincts des iules. Leur corps ne se roule point en spirale, mais se contracte en boule comme celui des cloportes, et offre en-dessous une rangée de petites écailles de chaque côté, qui recouvrent la base des pattes. Les parties de leur bouche ne sont pas encore déterminées, mais il est probable qu'elles sont analogues à celles des iules. Ce genre, établi par M. Latreille, termine les myriapodes et la branche isolée des arachnides crustacéennes. Les animaux qu'il comprend sont, les uns terrestres, et vivent sous les pierres, aux lieux montueux, et les autres vivent dans la mer. Ils semblent conduire aux cloportes dont ils diffèrent au moins par leurs pattes plus nombreuses et par leur défaut de queue. Nous pensons, comme M. Latreille, que c'est près d'eux qu'il faudrait ranger les trilobites, si leurs caractères essentiels étaient connus. » (Jean-Baptiste de Lamarck, Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, Paris Deterville, 1818)

(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)

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