dimanche 5 avril 2020

Revigoration nihilique


« Rien de tel que de se retremper dans le flot torrentueux du pachynihil, pour en retirer des vestiges mouvants et pour humer directement sa force. » (Lettre de l'homme du nihil à Balthus datée du 19 juillet 1934)

(Lucien Pellepan, Énantioses profectives)

4 commentaires:

  1. Le plus surprenant, dans toute cette histoire, c'est que la double dose de Paracétamol réussit l'inexplicable exploit d'anéantir le nihil même.

    Fécondité de l'infécondité - turlututu, oserais-je dire.

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    1. Anéantir le nihil même ? Je ne vous crois pas. Ce serait tout de même un peu fort de café !

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    2. Si si, je vous l'assure, j'ai réalisé des études randomisées prouvant que l'absorption d'une double dose permet l'accession au moins que rien, et même davantage dans les cas d'ébriété cosmique.

      Ensuite, évidemment, c'est le fameux retour au banquet du réel, qui en a tué plus d'un, je vous l'accorde, mais cela ne peut nuire bien longtemps.

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