La « matière », ainsi que l'appellent les physiciens, plonge l'homme du
nihil dans une grande perplexité. Il ne sait pas si c'est du lard ou du
cochon. Encore et toujours, il se heurte à la sempiternelle question :
qu'y a-t-il de réel dans le « réel » ? Il est à la fois un « indéterminé du
proton » et un « inquiet du noyau ».
(Fernand Delaunay, Glomérules)