Quand
on apprend que Paul Celan a dédié un poëme à l'insupportable pot de
pisse qu'est René Char, on est tellement déçu qu'on a envie de l'imiter
et de se jeter dans la Seine du pont Mirabeau pour n'être repêché qu'à
Courbevoie dix jours plus tard en état de décomposition avancée.
Qu'est-ce qu'il lui a pris ? Qu'est-ce qu'il t'a pris, Paulo ?
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)