« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
dimanche 17 juin 2018
Du néant fichtéen
Selon l'« ami de la sagesse » Johann Gottlieb Fichte (Werke, I, 3, 379), « tout animal est ce qu'il est, seul l'homme originairement n'est rien ».
« Mais quel est ce néant fichtéen qui sépare fondamentalement l'animal et le Dasein ? », demande l'homme du nihil, ébaubi que l'on convoque le Rien dans cette affaire. Fichte, péniblement suffisant comme à son ordinaire, répond : « le néant est ce par quoi chaque être se réfléchit en soi-même comme totalité ».
Oh ! — Mais alors, une deuxième question surgit : « lorsque deux "étants existants" se rencontrent, comment leurs néants respectifs peuvent-ils s'unir, s'accorder, former une harmonie (municipale ou autre) ? » Réponse de Fichte : « Demandez à Kant. Quant à moi, je ne m'en mêle plus ».
Et voilà ce qu'on appelle « l'idéalisme allemand », la « dialectique transcendantale », ou « l'ontologie critique » ! Comme on dit vulgairement : « Il faut se pincer ! »
(Léon Glapusz, Mélancolie bourboulienne)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire