« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
mardi 11 décembre 2018
Fessée expiatoire
23 septembre. — Dans l'ouvrage que M. Victor de Rochas a consacré à la Nouvelle-Calédonie et ses habitants, on trouve ce captivant passage : « Une des plus singulières pratiques superstitieuses est la suivante : Qu'un chef soit malade ou que toute autre calamité publique frappe la tribu, on avise une des plus belles filles du pays, on la couche sur le ventre et on la fesse le plus sérieusement du monde. Cette bizarre exécution part probablement d'une opinion aussi ancienne que les hommes et admise dans presque toutes les religions, c'est qu'on peut apaiser le courroux du ciel par une expiation dont la victime n'est pas la personne qui a encouru la haine de la divinité. »
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
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