jeudi 27 décembre 2018

Langage


Le nihilique trouve dans la rigueur du langage un garde-fou salutaire contre le laisser-aller qui procède sournoisement de l'idée du Rien. Il se défend d'ajouter aux mots des suffixes qui rendent nécessaire de délibérer pour en saisir le sens. Il prise la sobriété dans le syntagme comme en toute chose. Ainsi, il ne parvient pas à croire qu'un mot de plus de quatre syllabes soit nécessaire pour signifier la notion capitale de pachynihil.

(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)

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