jeudi 21 février 2019

Sac du céphalopode


23 juillet. — « Le corps du polype étant organisé sur le type de celui des céphalopodes de grand calibre, des poulpes, des seiches, des calmars, le fourreau dans lequel il naît enveloppé, et dont il est la continuation, même après son ossification complète, ne saurait rencontrer un analogue plus frappant que dans le sac du céphalopode, grande enveloppe dont le céphalopode est la continuation, et qui en emprisonne toute la moitié inférieure. Ce sac, il est vrai, ne s'ossifie jamais et ne se transforme jamais en coquille dans les trois genres que nous venons de citer ; mais il devient coquille chez l'argonaute, comme le manteau membraneux de la limace devient coquille chez le colimaçon, comme le fourreau calcaire du polypier des corallines reste cartilagineux chez l'alcyonelle et chez les gorgones ; et cela par la seule ossification d'un organe externe, par la seule incrustation calcaire du réseau lymphatique, qui circule autour de toutes les petites cellules du tissu. Les céphalopodes sont donc des polypes isolés, comme la plupart des polypes sont des céphalopodes ramifiés. » (François-Vincent Raspail, Nouveau système de chimie organique, Paris, J.-B. Baillière, 1833)

(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire