On
a beau dire, la mort, il y a de quoi avoir le traczir. Si nihilique
soit-on, quand on la sent approcher, on a les jetons. Pour échapper au
désespoir et provoquer une sorte de transfiguration, il n'y a pas
trente-six solutions : il faut se réfugier dans son enfance, comme fit
en son temps Ivan Ilitch. On éprouve alors un sentiment d'immense
pardon, on se réconcilie avec soi-même, et on retrouve la sérénité. —
Du moins s'il faut en croire Tolstoï.
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)
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