Quoique
ennuyeuse et pénible, la vie serait encore supportable si tout pouvait
se réparer. Mais va te faire fiche : les cheveux ne repoussent pas, non
plus que ne ressuscitent les êtres tendrement aimés (perroquet, gerbille
de Mongolie) qu'un sort funeste a enlevés trop tôt à notre affection.
Et ce n'est pas tout : le temps, ce salop, a ceci de désespérant qu'il
est irréversible. — Si tout ça ne ressemble pas à l'invention d'un
sadiste...
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)
Un seul métier aurait grandement son utilité, c'est "grand réparagiste", mais hélas ça n'existe pas plus que le reste.
RépondreSupprimerOui, c'est triste, "comme même".
SupprimerRéparagiste de cassures, de fêlures, de brisures, d'éclaboussures, de boursouflures, de blessures, de ratures, de vieilles chaussures (aimées), de vilaines figures, de robes de bure, de médiocres vêtures, de morsures, de mauvaises pâtures, de vieilles voitures (ça c'est de la bagnole!), de fissures, de vieux murs, de murmures, de douteuse littérature....
SupprimerEnfin, on voit l'idée.