La
vie, ça ne commence pas si mal, on est assis dans le fauteuil à
oreilles des Auersberger, on mange des petits fours, on écoute les
conversations... Mais très vite, la situation se dégrade, on doit
quitter le fauteuil à oreilles des Auersberger, et finalement, après des
années de déchéance, on se retrouve assis sur la banquette de la salle
Bordone, seul, vieux, perclus de rhumatismes, à attendre la mort. Seule
consolation : on peut apercevoir l'Homme à la barbe blanche du Tintoret
(en se penchant un peu).
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)
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