Être
mort n'est pas ragoûtant, surtout au début. On macère dans ses propres
fluides, la putréfaction s'installe, des vers et des larves se montrent à
la surface du corps, ces petits fidgarces se multiplient par myriades,
et avant qu'on ait eu le temps de dire ouf, ils détruisent les parties
molles. Finalement, il vaut peut-être encore mieux être vivant, quoique
ce soit aussi pas mal sale.
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)