Comme
Mallarmé, le nihilique a lu tous les livres — du moins tous ceux qui
méritaient d'être lus (il n'y en a pas tant que ça). Et toujours comme
Mallarmé, il s'est retrouvé Gros-Jean comme devant. Mais contrairement à
Mallarmé, il n'a pas fait sa mijaurée et rêvé de fuir là où les oiseaux
sont ivres d'être parmi l'écume inconnue et les cieux. Aux chiottes les
oiseaux ! Aux doubles-vécés !
(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)