Les
Chants de Maldoror sont un fatras de mots, un margouillis exophtalmique
d'où ne surnagent qu'un acarus sarcopte, un rhinocéros (celui de la rue
de Castiglione) et un « vieil océan ». Lautréamont n'a pas fait très
fort, mais quand même plus fort que Rimbaud, de l'œuvre duquel ne
surnage qu'un seul mot : gruère.
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)