L'écrivain
Georges Perec — il en fait l'aveu dans un de ses livres — s'était
mis en tête de « chercher en même temps l'éternel et l'éphémère ». Quand
il lut ça, le nihilique s'exclama : « Moi aussi ! » Mais tandis que le « chantre de l'absence douloureuse » cherchait l'éternel et l'éphémère
dans l'écriture et dans le ressassement de souvenirs insipides, le
nihilique décida, on ne sait pourquoi, de les traquer dans une tête de chien couché !
(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)