Les
auteurs du « théâtre de l'absurde » ont fait fausse route. Leur absurde
est trop fabriqué et puéril. Le « réel » offre pourtant assez de
possibilités en ce domaine, c'est le moins qu'on puisse dire. Ces
Ionesco, ces Beckett, ces Adamov ont-ils jamais contemplé un carré de
romsteak ? Dans leur assiette ? Au restaurant ? Je t'en foutrai des
cantatrices chauves et des Godot, moi, tuouaouar !
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)