C'est
terrible à dire, mais la femme est imperméable à toute métaphysique.
Elle est incapable de concevoir ce qu'est le sujet transcendantal, ni
les concepts purs, encore moins les catégories de l'esprit. Elle ne fait
la différence entre le bien et le mal qu'en fonction de sa
préoccupation propre. Elle est incapable de toute expression spirituelle
puisque celle-ci implique la renonciation à soi. Last but not least,
elle est « sous le joug du phallus » (pour reprendre l'expression d'Otto
Weininger) et ressemble de plus en plus à un hippopotame en
vieillissant. Jésus Marie Joseph !
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)