Confronté
à un problème de « joint spi », le nihilique est incapable de « se
destiner (sich schicken) » au sens heideggérien du terme, c'est-à-dire de « se mettre en route pour s'ajointer à la directive indiquée et
qu'attend un autre destin encore voilé ». En effet, comme l'écrit encore
Heidegger (Gesamtausgabe 79:68-69), « le destin est par essence destin de
l'être, au sens où l'être se destine lui-même, déploie à chaque fois
son essence comme un destin et par là se transforme de manière
destinale » — mais quand on a un problème de « joint spi »...
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)