Le
temps, ce vilain vilebrequin, laisse après lui un sédiment pourpre qui
imite assez bien un amas d'excréments d'oiseaux marins. Si l'on met de
côté sa couleur pourpre et sa faible concentration en azote, il a tout
du guano. C'est pourquoi un être en proie à la mélancolie s'exclame
volontiers : « Guano ! Sédiment pourpre du temps ! »
(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)