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vendredi 19 mai 2023

Controverse de Davos

 

Cassirer : S'il y a bien un écrivain qui a tout dit, c'est Peter Handke. Avec son gardien de but... saisi par l'angoisse au moment du penalty... Que dire de plus ? C'est ça, l'être !
Heidegger : L'être ? Comment ça ? Hannah ! T'entends ce qu'il dit, ce con ?
Arendt : J'entends.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

lundi 15 mai 2023

La traversée de l'existence

 

À l'instar du peintre Grandgil, le Dasein heideggérien porte des valoches de cochon entre la rue Poliveau et la rue Lepic. C'est ce qu'il appelle sa « vie ».
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

jeudi 27 avril 2023

Panne de destin

 

Confronté à un problème de « joint spi », le nihilique est incapable de « se destiner (sich schicken) » au sens heideggérien du terme, c'est-à-dire de « se mettre en route pour s'ajointer à la directive indiquée et qu'attend un autre destin encore voilé ». En effet, comme l'écrit encore Heidegger (Gesamtausgabe 79:68-69), « le destin est par essence destin de l'être, au sens où l'être se destine lui-même, déploie à chaque fois son essence comme un destin et par là se transforme de manière destinale » — mais quand on a un problème de « joint spi »...
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

dimanche 16 avril 2023

Péjoration

 

L'individu Jean-Paul Sartre est au Dasein heideggérien ce que le rat est au surmulot : une péjoration.
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

vendredi 14 avril 2023

Consolation de la philosophie

 

Il n'est pas rare qu'arrivé à un certain point de son existence, le Dasein fasse un douloureux retour sur soi-même et se dise : « Alors quoi ? C'est ainsi que l'on doit vivre ? Dans ce mélange acrobatique de vide crasse et de trop-plein nectarifère ? Ce n'est pas possible, comme même ! » (il ne sait pas qu'on dit « quand même »). Heureusement, Heidegger et d'autres amis de la sagesse sont là qui lui répondent : « Si, si, tuouaouar, c'est possible. »
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

dimanche 2 avril 2023

Devancement

 

« En tant qu'il est en train d'être, le Dasein s'en vient toujours déjà jusqu'à soi, c'est-à-dire qu'il est de tout son être à venir », écrit Heidegger avant de conclure par « lol mdr ptdr xD KEKW hashtag trop grave ».
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

lundi 27 mars 2023

Indices troublants

 

Peut-être bien qu'il y a de l'être, en fin de compte... Sinon, comment expliquer Heidegger ? Et le pape François ? Et... tout, en fait ?!
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

vendredi 17 mars 2023

Dialogue philosophique


Martin Heidegger : Dis donc, Hannah, il y a une question qui me turlupine. À quoi pense-t-on quand on ne pense à rien ? À un point mathématique ? Au pape François ?
Hannah Arendt : Au pape François.
Martin Heidegger : Ah. Danke.
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

lundi 6 mars 2023

Viscose

 
Heidegger déconseille au Dasein de porter des sous-pulls en viscose, car d'une part ça gratte, d'autre part le Dasein est alors « empêtré » et « empêché » de retrouver son être le plus propre, que seule la conscience authentique de la mort peut lui restituer. 
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

jeudi 2 mars 2023

Ontology A-Go-Go

 

« Qu'est-ce, au juste, qui fonde l'historialité du Dasein, si ce n'est la finitude de la temporalité ou, si l'on préfère, l'impuissante surpuissance de la mort ?
— Je crois que je vais plutôt prendre un café et un de ces sandwichs "numéro deux", si ça ne vous dérange pas. »
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

jeudi 16 février 2023

Cacophobie

 

S'il faut en croire le dictionnaire, le mot cacophobie désigne « la peur irrationnelle, excessive et injustifiée de la laideur », une peur qui peut concerner des personnes, des objets ou des concepts (par exemple celui d'Ereignis qui, chez Heidegger, signifie le déploiement originel de l'être, la donation originaire de la présence, qui est à la fois la vérité de l'être et la vérité du temps). On prend connaissance de ce terme, on referme le dictionnaire, on boit une gorgée d'un affreux pichtegorne et l'on soupire : « Dure, oh, bien dure est la vie du cacophobe !  »
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

vendredi 10 février 2023

Dangers de l'otium

 

Travailler est abrutissant, peu importe le genre de travail. On se transforme en une fourmi de dix-huit mètres, il ne nous manque que le petit chapeau sur la tête. Quand on en a les moyens, il vaut mieux ne rien faire. Mais alors, on risque de se mettre à réfléchir sur « l'être ». Que ce soit l'Ecclésiaste ou Heidegger, ça ne leur a pas tellement réussi (il sont morts tous les deux). Alors ce n'est pas évident (du coup). Il faut voir... 
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

jeudi 19 janvier 2023

Leibniz vs. Pilli

 

Selon le capitaine Oscar Pilli — qui s'oppose sur ce point à Heidegger et à Leibniz — la question n'est pas tant de savoir « pourquoi il y a en général de l'étant et non pas plutôt rien » que d'établir « qui a tué le chacal ami de l'homme (pour l'amour que je te porte) ».

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

samedi 14 janvier 2023

Extension du concept d'étant existant


Un gusse dont l'activité principale consiste à s'interroger sur le sens de l'être, mais qui, à part ça, passe les trois quarts de son temps au lit à jouer les cadavres vivants, un tel gusse peut-il encore être appelé un étant existant ? Heidegger ? Un avis sur la question ? Martin ? Dis quelque chose, merde !

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

lundi 2 janvier 2023

Croquenots

 

S'il faut en croire Heidegger, les croquenots de Van Gogh nous font connaître « la vérité de l'étant », une vérité qui ne se réduit jamais à l'étant en question (ici la chose « croquenots ») mais porte sur l'être en général (que la chose « croquenots » laisse advenir). L'idée est la suivante : on regarde un tableau de peinture représentant des croquenots, et tout à coup, l'être arrive à sa manière fulgurante et, en une sorte de mutation, nous délivre de notre cécité. C'est Heidegger qui le dit.

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

lundi 12 décembre 2022

Philosophes de petite taille

 

Pourquoi s'obstiner à déblatérer sur l'être et le néant, alors que Gorgias a déja tout dit ? Dans son traité Sur le non-étant, il démontre avec une rigueur implacable que : premièrement, rien n'existe ; deuxièmement, même s'il existe quelque chose, l'homme ne peut l'appréhender ; troisièmement, même si on pouvait l'appréhender, on ne pourrait ni le formuler ni l'expliquer aux autres. On lit ça, et d'un coup, Heidegger, Sartre, Wittgenstein, apparaissent pour ce qu'ils sont : des « petits nains » — et verbeux avec ça.

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

jeudi 8 décembre 2022

Dialogue philosophique

 

Eugen Fink rapporte que Heidegger demanda un jour à sa maîtresse la fille Arendt : « Dis donc Hannah, saurais-tu par hasard ce que c'est que l'être ? Quant à moi, je sèche. » Et selon Fink, la future prêtresse de la banalité du mal aurait répondu : « Je ne sais pas, moi... Tu en as de bonnes ! »

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)

vendredi 18 novembre 2022

Barbara et le Dasein

 

Rappelle-toi, Barbara : parmi tous les étants, un seul, l'homme, a la possibilité de s'interroger sur l'être. C'est cette interrogation (ou sa possibilité) qui constitue l'être même de cet étant. Verstanden ?

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon, d'après Jacques Prévert)

lundi 14 novembre 2022

Timidité insigne de Calys

 

Quand, dans l'Étoile mystérieuse, le professeur Calys demande à Tintin s'il aime les caramels mous, on sent bien que ce qu'il aimerait lui demander, en fait, c'est pourquoi il y a en général de l'étant et non pas plutôt rien.

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)

mercredi 2 novembre 2022

Sacs à merde

 

Sextus Empiricus affirmait que « tout échappe à la compréhension ». Il disait aussi : « Je ne définis rien ». Courroucé des prétentions des philosophes, il tenait Socrate et Aristote pour des « sacs à merde » et Heidegger pour un « sinistre couillon de la Forêt-Noire, avec son être-au-monde, son être-jeté, son être-pour-la-mort et tutti quanti ».

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)