« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
vendredi 28 décembre 2018
Tentative désespérée
À l'approche imminente du trépas, il n'est pas rare que le Dasein s'écrie : « C'est un malentendu ! Il y a maldonne ! Je suis le créateur John Galliano ! » — mais c'est en vain : bon gré mal gré, il doit bientôt se faire à sa nouvelle condition de de cujus. Il est, comme on dit, « décédé ».
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Rien de nouveau sous le soleil
Comme l'a remarqué Démocrite, « les porcs se vautrent dans le fumier ».
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Un ours
L'homme du nihil ne supporte aucune compromission avec le « fétide et rébarbatif réel ». Il doit parfois en absorber un élément fortuit, imprévisible, une écharde, mais il n'est jamais altéré que par violence. En outre, il cherche subito presto à expulser l'intrus de sa pachyméninge. Il ne l'accepte jamais que comme une brimade qu'il doit passagèrement tolérer. Comme il préfère l'intégrité géométrique du nihil au radotage et à la belote, il n'a pas d'amis et passe pour un être profondément asocial.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Pêche à la foëne
20 novembre. — La foëne est très utilisée pour la pêche des anguilles, dans les flaques d'eau laissées par la marée descendante, ou encore dans les herbiers ; en effet, comportant de nombreuses dents (sept, par exemple, voire neuf), la foëne permet de capturer aisément ce poisson, difficile à saisir autrement.
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
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