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mercredi 20 décembre 2023

Vent froid

 

Horacio Quiroga soutenait que si un vent froid souffle du côté du fleuve, il faut simplement écrire : un vent froid souffle du côté du fleuve. En 1937, lassé de n'être pas entendu, l'écrivain uruguayen met ses menaces à exécution en avalant une pilule de cyanure.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

mercredi 27 juin 2018

Un inadapté


Comment se faire à la finitude du Dasein ? L'écrivain uruguayen Horacio Quiroga ne s'y fit jamais. Atteint d'un dégoût prononcé de la vie, il met fin à ses jours en 1937 dans un hôpital de Buenos Aires, en avalant une pilule de cyanure.

Dans son Journal d'un cénobite mondain, Gragerfis le dépeint comme « un dandy tourmenté, irrésistiblement attiré, comme ses personnages qui lui ressemblent tant, par la dangereuse beauté de cette grande forêt tropicale : le Rien ».


(Johannes Zimmerschmühl, Pensées rancies et cramoisies)