vendredi 8 février 2019

Solipsisme encore


Le monde ? Une simple radicelle de mon conscient intérieur. Rien autre chose.

(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)

Échinocoque


22 novembre. — « Tout ce qu'on a appelé hydatides et acéphalocystes n'est qu'une conséquence de la formation d'un parasite connu sous le nom d'échinocoque dont les métamorphoses au sens de l'économie sont très nombreuses et forment autant de maladies. Ainsi, les échinocoques qui dans les parenchymes forment les vésicules appelés acéphalocystes réunies en tumeurs dans certains organes, constituent par un changement de forme des cysticerques ou des tænias. Dans un cas comme dans l'autre, c'est le même animal, parasite rudimentaire, à demi développé vers l'extrémité caudale ou développé dans l'intestin au point d'avoir plusieurs mètres de longueur. » (E. Bouchut,  Histoire de la médecine et des doctrines médicales, volume 2, Paris, Germer Baillière, 1873) 

(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)

Interlude

Jeune fille lisant les Scènes de la vie de Heidegger de Jean-René Vif

Art impossible


Diffuses et envahissantes, les sensations qui viennent de l'excrément ne sont pas susceptibles d'abstraction. Elles intéressent la muqueuse de trop près et exclusivement. Aucune dissociation ne se produit en elles entre la perception, le plaisir et la représentation. Aussi n'y a-t-il pas d'art qui puisse employer le « cas ».

(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)

Hommage à Auguste Poulet-Malassis


Pour certains esprits chagrins (Ivan Petrovitch Pavlov, Léon Foucault), le véritable tragique de la vie, c'est son absence de confortable.

(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)

Asperges


24 juillet. — « D'après le témoignage de Théophraste, les Grecs connaissaient les asperges ; les Romains en faisaient un grand cas. Celles de Ravenne étaient les plus grosses et les plus renommées ; au dire de Pline, il en venait de cette ville, de tellement volumineuses, que trois pesaient une livre (ecce altiles spectantur asparagi et Ravenna ternos libris rependit). Les jeunes pousses ou turions de l'asperge sont un aliment parfaitement sain, d'une digestion facile, réputé diurétique et indiqué comme modérant la circulation sanguine ; on connaît l'odeur fétide qu'elles communiquent à l'urine et qu'on change en odeur de violette par l'addition de quelques gouttes de térébenthine. » (P. Leroux et J. Reynaud, Encyclopédie nouvelle, Paris, Gosselin, 1840)

(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)