Contrairement
à ce que pensait Pascal, les espaces infinis ne sont pas absolument
silencieux. Il faut tendre l'oreille pour le distinguer, mais ils
poussent parfois de petits « ouaf » étouffés. Il est donc permis de parler
du « silence aboyant de l'univers ».
Voir
la vie comme un processus visqueux gravitaire — un genre de « coulée
de boue » — est peut-être la seule façon de comprendre cette sensation
commune à tous les hommes d'être pris dans un « écoulement turbide ».