« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
samedi 30 mars 2019
En instance de mort
Dans son Journal d'un cénobite mondain, Gragerfis s'en dit convaincu : il y a une cruauté cosmique, toujours aux aguets, qui brasse l'humanité dans la souffrance. Nous sommes noyés dans le mal, en instance perpétuelle de mort ; le pachynihil, à peine voilé, nous attend : « La réalité empirique est bâtie sur un abîme ».
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Sournoiserie de la nécessité leibnizienne
Derrière les inflorescences des ancolies se cache la tige inerme de l'odieuse nécessité.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Hypothéticité catégorique
Quel meilleur instrument que l'homicide de soi-même pour fuir tout à la fois l'amertume du doute et « cet inexorable ennui qui fait le fonds de la vie humaine depuis que l'homme a perdu le goût du transcendentalisme fichtéen (qui s'attache, faut-il le rappeler, à identifier le point d'unité et de disjonction entre l'être et le penser) 1 » ?
1. Gragerfis. Lettre au P. Caffaro sur la « comédie de la pensée ».
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Oblomovisme
En peu d'années, j'épuisai les virtualités de la mort volontaire.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Inscription à :
Commentaires (Atom)





