dimanche 29 décembre 2019

Un être pascalien


L'homme du nihil n'est pas de marbre : le silence éternel des espaces infinis fait naître en lui un « traczir à tout casser ».

(Lucien Pellepan, Énantioses profectives)

vendredi 27 décembre 2019

Bien


L'homme du nihil trouve que la pièce Macbeth de Shakespeare est « bien », certes, mais tout de même pas aussi bien que de se pendre.

(Lucien Pellepan, Énantioses profectives)

lundi 23 décembre 2019

dimanche 22 décembre 2019

À la manière de Charles Millon


« Pas d'accord secret, pas d'accord discret » avec la réalité empirique !

(Lucien Pellepan, Énantioses profectives)

jeudi 19 décembre 2019

Dialogue platonicien


M. Bouboule : D'après Héraclite, la vie est dans le mouvement.
L'homme du nihil : Je l'emmerde.
M. Bouboule : Qui ça ? Héraclite ou le mouvement ?
L'homme du nihil : Les deux.
M. Bouboule : Je ne m'en mêle plus.


(Lucien Pellepan, Énantioses profectives)

mardi 17 décembre 2019

Un peu de bienveillance


L'homme du nihil conseille de faire preuve de bienveillance en toute chose et de ne pas juger l'humanité à partir des disciples de Derrida.

(Lucien Pellepan, Énantioses profectives)

dimanche 15 décembre 2019

Amour


Dans le « magazine féminin » que l'homme du nihil parcourt d'un œil distrait chez le coiffeur, cette révélation : pour être aimé, il est nécessaire de s'aimer d'abord soi-même. — « Oh, bon Dieu ! soupire-t-il. Me voilà bien ! »

(Lucien Pellepan, Énantioses profectives)

vendredi 13 décembre 2019

Femme


« La femme est la désolation du juste », a dit Proudhon. Et elle l'est, en effet !

(Lucien Pellepan, Énantioses profectives)

lundi 9 décembre 2019

Du beau


Comparée à celles de Kant, de Hegel et de Schopenhauer, l'esthétique de l'homme du nihil possède au moins le mérite de la concision : « Est beau, affirme-t-il, ce qui nous rappelle une (belle) femme nue. » — Tout n'est-il pas dit, et en peu de mots ?

(Lucien Pellepan, Énantioses profectives)

jeudi 5 décembre 2019

Mots


Selon Gragerfis, l'intérêt passionné que l'homme du nihil portait au logos entraînait une recrudescence spectaculaire de ses troubles, à tel point qu'il lui suffisait d'entendre le vocable reginglette pour tomber en proie à un « chaos de paralysies, de trémulations et de spasmes ».

(Lucien Pellepan, Énantioses profectives)

dimanche 1 décembre 2019

Objectification du Moi chez l'homme du nihil


L'autodétermination de la subjectivité coupée du monde, le solipsisme cartésien, nous les retrouvons chez l'homme du nihil. Son Rien ne fait que perpétuer l'objectification d'un Moi qui se représente lui-même comme une chose et, par suite, ce Rien lui-même participe en quelque sorte de cette chose. — Verstanden ?

(Lucien Pellepan, Énantioses profectives)