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jeudi 15 décembre 2022

Fin du barouf

 

Devant le cadavre de son père exposé dans son cercueil, l'écrivain Ernst Jünger se demande ce que signifie le silence inouï qui plane sur les morts. Et il est de fait que le monstre bipède, une fois « décédé », cesse de faire du barouf. Il devient aussi silencieux qu'un lave-vaisselle encastrable. Mieux vaut tard que jamais !

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

samedi 3 décembre 2022

Portrait de la mort en jeune chien

 

En décembre 1941, Ernst Jünger, alors affecté à l'état-major parisien de la Wehrmacht, rencontre Louis-Ferdinand Céline à l'Institut allemand, rue Saint-Dominique. Ferdine confie à son interlocuteur qu'il a constamment la mort à ses côtés — « et, disant cela, il semble montrer du doigt, à côté de son fauteuil, un petit chien qui serait couché là ». N'est-ce pas bien trouvé ? Le coup du petit chien ? Sacré Ferdine !

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)

vendredi 25 novembre 2022

Fard rouge

 

Pour faire bonne figure au « bal masqué du néant », l'écrivain allemand Ernst Jünger préconise de s'appliquer du fard rouge, confirmant ainsi qu'il est un « bredin ».

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)

jeudi 23 juin 2022

Un bredin

 

L'écrivain allemand Ernst Jünger croyait possible de découvrir le sens caché de l'univers en observant les insectes. Mais il faut dire que d'après son ami Gottfried Müller, il « tâtait de la chopine » plus souvent qu'à son tour et passait dans son village (Wilflingen) pour un « bredin ».

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)