samedi 14 janvier 2023

Accroche-toi au pinceau

 

Quand Jésus demanda à Simon dit Pierre s'il connaissait celle du fou qui repeint son plafond, Simon dit Pierre répondit que non, mais qu'il en avait marre des histoires drôles et que Jésus « pouvait se la garder ». Alors Jésus, piqué au vif, traita son disciple de « bonnet de nuit ».

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

L'avantage d'être mort

 

La différence majeure entre être vivant et être mort, c'est que quand on est vivant, on ne sait jamais ce qui va vous tomber sur le cassis. Alors que quand on est mort, plus rien ne peut vous atteindre. On peut enfin respirer (so to speak).

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Quand ça ne veut pas...

 

Ç'aurait sûrement été un grand soulagement pour Kierkegaard de voir Régine Olsen devenue une « vieille couasse ». Il aurait été enfin libéré de son obsession. Mais elle n'avait que trente-trois ans quand le « penseur privé » est mort, cette pochetée.

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Extension du concept d'étant existant


Un gusse dont l'activité principale consiste à s'interroger sur le sens de l'être, mais qui, à part ça, passe les trois quarts de son temps au lit à jouer les cadavres vivants, un tel gusse peut-il encore être appelé un étant existant ? Heidegger ? Un avis sur la question ? Martin ? Dis quelque chose, merde !

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)