« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
dimanche 24 mars 2019
Dans les bois
Gragerfis dit — mais peut-on croire tout ce qu'il dit ? —, que le « morne et sinistre décor » de la réalité empirique emplissait le poëte Verlaine d'une « horreur triviale et profonde » !
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Mais où sont les bêtes d'antan ?
16 mars. — Où sont les éléphants qui, au dire de Solin, abondaient dans la Mauritanie Tingitane ? Où, les hippopotames de la Basse-Égypte, les boas de la Calabre, les lions, les aurochs, les ours de la Macédoine, les castors, etc. ? — Ô vanité des vanités ! Ô rictus bestial de l'existence !
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
Retour à soi-même
La décision de se détruire peut-être vue comme le retour — douloureux, triomphant — d'une conscience accrue, la nouvelle naissance du sujet à lui-même, la dépossession surmontée. Une fois secoué le joug de la raison pure, l'étant existant se retrouve sous la lumière d'un savoir acéré qui exige la mort.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Un ignoble séjour
Comme la « réalité empirique » elle-même, les cahutes des Arabes sont faites de boue et de paille.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Laconisme coupable de Prosper d'Aquitaine
15 mars. — Prosper d'Aquitaine raconte que les Burgondes, juste avant la mort de Jovin, reçurent des terres sur la rive gauche du Rhin, sans autre précision.
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
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