Dans
sa Chronique, Guillaume de Nangis raconte que pendant l'hiver 1125,
dans le Brabant, d'innombrables anguilles, sortant de leurs marais à
cause de la glace, s'enfuirent et se cachèrent dans des granges à foin ;
mais l'excessive rigueur du froid les fit périr : elles moururent. Plus
tard, ce fut le tour de Paul-Jean Toulet, de Fernando Pessoa et de
pléthore d'autres personnages plus ou moins connus. On dirait que la
mort n'en a jamais assez.
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)