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samedi 13 mai 2023

Follicules palingénésiques, by Samuel Slippensohn

 

“Achingly beautiful! Coruscating! Wickedly funny! Slippensohn's Follicules palingénésiques holds the reader's attention in an iron grip. It will appeal to the serious scholar and general reader alike. A stunning debut!”
 
(The Montcuq Review of Books)

vendredi 12 mai 2023

Follicules palingénésiques, by Samuel Slippensohn

 

Follicules palingénésiques is a groundbreaking achievement, impeccably researched and brilliantly argued. Samuel Slippensohn's work is accessible but also comprehensive, really turning the topic on its head and taking an unflinching look at the concept of monstre bipède. This is an ambitious and timely piece that absolutely cannot be ignored.”
 
(The Paris Review)

mercredi 10 mai 2023

Follicules palingénésiques, by Samuel Slippensohn

 

“A rollicking good time! Samuel Slippensohn is known for his razor-sharp wit, and Follicules palingénésiques is no exception. Hilarious and thought-provoking, this book had me laughing out loud from beginning to end. An absolute delight, compulsively readable. I can't wait to see what Samuel Slippensohn does next.”
 
(The Alaska Quarterly Review)

jeudi 20 avril 2023

Un frénétique de la création

 

Ce besoin, chez l'homme, de « créer » (des concepts ou autre chose)... Déjà l'ineffable homme des cavernes... Avec ses bouts de silex et ses « peintures rupestres »... Après, il ne faut pas s'étonner de la mauvaise tournure qu'a prise la « réalité empirique ». Il y avait déjà assez d'horreurs comme ça dans le « réel », pourtant. Ne serait-ce que les insectes...
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

L'homicide de soi-même, c'est beaucoup plus que l'amour

 

Si l'amour, c'est l'infini mis à la portée des caniches (comme le définissait Louis-Ferdinand Céline), que dire alors de l'homicide de soi-même ! C'est l'infini infundibuliforme mis à la portée des... des... des concierges, mettons. Ou des garagistes de La Bouboule. Oui, c'est ça : des garagistes de La Bourboule.
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Propre de l'homme

 

La différence majeure entre l'homme et l'animal, c'est que contrairement à l'animal, l'homme se demande ce qu'il fait là. On pourrait ajouter qu'il ne mange pas de croquettes « Canaillou » (sauf dérogation).
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Légèreté du Grandiloque et dépit de Michaux

 

Le « négateur universel » Émile Cioran ne prenait rien au sérieux. « Tous nos maux sont couleur de poilade », disait-il à son ami Henri Michaux. Mais ce dernier, qui souffrait de rhumatismes dès qu'il y avait un changement de temps, trouvait ce genre de déclaration d'un goût douteux. (Anecdote rapportée par Gabriel Marcel dans ses Entretiens avec Paul Ricœur)
 
 (Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

mercredi 19 avril 2023

Omniprésence du merveilleux

 

« Le merveilleux, je le répète, est partout, de tous les temps, de tous les instants. On peut même le trouver dans une... tête de chien couché ! Mais oui ! » (Benjamin Péret, Anthologie des mythes, légendes et contes populaires d'Amérique)
 
 (Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Tou(te)s coupables

 

S'il faut en croire Léonard de Vinci, « passé quarante ans, un homme est responsable de son visage, et une femme de sa connerie ».
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

On demande un yak

 

Le nihilique, parfois son Moi lui pèse tellement qu'il souhaiterait d'avoir un ruminant à poils longs de l'Himalaya pour le porter (ficelé à un bât).
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Occultisme fromager

 

Le vocable tyromancie désigne la divination par le fromage (gruère, picodon fermier, chabichou, et cætera). C'est un genre de discipline occulte pratiqué par des « tyromants ».
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

mardi 18 avril 2023

Métopomancie

 

Le passé d'un homme est en général difficile à deviner, mais son avenir nullement. Il est inscrit sur son front d'ancêtre préhistorique. À quelques variations de détail près — et sauf cas d'homicide de soi-même ou de chute mortelle dans un escalier —, il est radiologique, échographique, chirurgical, médicamenteux et moussu.
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Un modèle de bon goût

 
Comme Virginia Woolf, il faudrait avoir le bon goût d'être mort. Mais aura-t-on le courage, comme l'écrivain anglais, de se plonger tout entier et tout nu dans une cuve pleine d'oignons et de jaborandis ?
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Vers une poésie de métier

 

Dès 1934, Charles de Gaulle, qui n'était alors que colonel, avait reconnu l'importance de René Char comme poëte, mais quand il tenta d'en convaincre les vieilles badernes, Gamelin, Pétain, Weygand, etc., elles firent la sourde oreille. Elles préféraient José-Maria de Heredia (« Comme un vol de gerfauts, etc. »)
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Importance de l'équipement

 

En tant qu'ancien uhlan, le nihilique sait le prix d'un sabre bien trempé — son préféré est le Blücher 1811 — et d'un véloce bourrineau.
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

lundi 17 avril 2023

Douleur à l'Union

 

Selon le témoignage de Louis Mermaz, Jacques Delors avait mal à l'Union quand il mentait, Kohl.
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Manque de finesse d'Helmut la Poire

 

D'après Jacques Delors, ça ne sentait pas la ruse quand il mentait, Kohl.
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Untergang des Abendlandes

 

Plus ça va, plus on a l'impression d'être le seul non-fou dans cet asile de fous qu'est devenu l'Occident — un Occident féru de « réchauffement climatique », de « genre » et de « développement durable ». Ces fous, nous passerons sous silence leur nombre, car il correspond à une évidente exagération hindoue. (Mais après tout, pourquoi ne pas le dire : ils seraient quatre-vingt-quatre mille.)
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Odeurs

 

« Tourbe inquiète et savante, fière des progrès de sa raison, l'humanité fait jore qu'elle est ultra raffinée, mais en fait elle pue des pieds — et parfois de la gueule. » (Alphonse Rabbe, Album d'un pessimiste)

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

dimanche 16 avril 2023

Mauvais lieu

 

Rien ne saurait mieux décrire l'atmosphère viciée qui règne dans la « réalité empirique » que le macaronique « ambientis lupanar ».
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)