« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
mardi 2 avril 2019
Agonie de l'individuation
Le poids par trop écrasant de l'haeccéité, l'imposture du « je », et autres catastases morbides de l'Un...
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Mélitus
4 avril. — « Mélitus, poète tragique et orateur d'Athènes, fut un des principaux accusateurs de Socrate. Les Athéniens, revenus de leur injuste prévention contre ce philosophe, condamnèrent à mort ses accusateurs. Mélitus périt avec eux. Ses poésies étaient froides et ses mœurs dépravées. » (Marie Nicolas Bouillet, Dictionnaire classique de l'antiquité sacrée et profane, Tome second, Paris, 1826)
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
Point d'appui
Au contraire de Mallarmé, l'homme du nihil n'a pour « séjour » ni le mot ni la parole mais le Rien. Ainsi lui est-il arrivé de parler de sa propre « théologie du pachynihil ». Les techniques formelles qu'il promeut — à commencer par l'homicide de soi-même — reflètent, reproduisent et prolongent son intuition éthico-physique qui veut que pour avancer dans le dangereux steppe des « états de conscience », l'homme a besoin du plus stable des sols : l'idée du Rien.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
L'écriture du Rien
Xylocope tenace, je creuse des galeries dans le bois mort du vocable.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Narine
3 avril. — D'après Lavater, la narine petite est le signe certain d'un esprit timide, incapable de hasarder la moindre entreprise.
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
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