vendredi 5 avril 2019

Interlude

Jeune femme lisant les Pensées rancies et cramoisies de J. Zimmerschmühl

Question schopenhauerienne


Sur quoi fonder la certitude du pire, si ce n'est sur l'existence de vocables tels que reginglette et gloméruleux ?

(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)

Un livre en forme d'espingole


Pour en finir avec la notion d'être.

(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)

Interlude

Jeune femme posant devant les œuvres complètes de Maurice Cucq

Descente aux enfers


L'homme du nihil est de ceux dont la conscience trop claire ne guérit pas du mal de vivre :

      « Me voilà rejeté vers ceux qui cherchent, questionnent, 
      tremblent, vers ceux qui s'aventurent au risque de s'égarer,
      de perdre pied, de ne plus savoir comment vivre : les 
      suicidés philosophiques ! » (À travers le Rien, p. 44)

Une sorte de curiosité morbide l'a poussé à « aller jusqu'au bout », jusqu'aux ultimes conséquences du Rien. Il s'est donc forcé à sortir de son « cagibi rienesque » et à « voir des gens ». Dans son poëme Obscurité, il décrit cette « descente aux enfers », jusqu'au plus noir du néant.

(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)

Érosion


Le temps est un ulcère toujours recommencé.

(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)