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lundi 7 octobre 2024

Insatiable mort

 

Dans sa Chronique, Guillaume de Nangis raconte que pendant l'hiver 1125, dans le Brabant, d'innombrables anguilles, sortant de leurs marais à cause de la glace, s'enfuirent et se cachèrent dans des granges à foin ; mais l'excessive rigueur du froid les fit périr : elles moururent. Plus tard, ce fut le tour de Paul-Jean Toulet, de Fernando Pessoa et de pléthore d'autres personnages plus ou moins connus. On dirait que la mort n'en a jamais assez.
 
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

vendredi 4 octobre 2024

Bataille de Philippes

 

Il y a fort à parier que comme Brutus, le poëte Paul-Jean Toulet eut le triste présage du sort qui l'attendait à la bataille de Philippes. Ça se sent dans ses poëmes. Dans chacune de ses contrerimes, on sent le quidam qui sait qu'il va mourir à la bataille de Philippes. Et de fait, le lundi 6 septembre 1920...
 
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

samedi 20 janvier 2024

Vie de patachon

 

Pas plus que de celle de Karl Marx, on ne peut attendre de la vie du nihilique qu'elle présente la symétrie des contrerimes de Toulet ou la sévère précision d'un acrostiche. Quand on croit que « rien n'est », il est difficile de mener une vie symétrique et précise — et c'est pareil quand on professe la « lutte des classes ».
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

dimanche 19 février 2023

Toulet vs. Celan

 

Pour tenter de rassembler les fragments épars de son Moi, on peut écrire quelques vers de poésie fantaisiste. On peut aussi s'adonner à l'homicide de soi-même. Pourquoi faire l'un plutôt que l'autre ? C'est une question de tempérament. Le résultat est le même. Et puis... tout n'est-il pas louable, en un sens ?  
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

mercredi 17 octobre 2018

Ultime fantaisie


Chef de file des poètes fantaisistes, Paul-Jean Toulet meurt à Paris le 6 septembre 1920.

(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)

samedi 14 juillet 2018

Hommage à Paul-Jean Toulet


On reste assis, le matin, en robe de chambre, la longue pipe au bec, à la terrasse de la taverne, sur la place du Marché, à boire des verres de « casse-patte », à ruminer la temporalité du temps, la mortalité de l'être mortel, l'odiosité de l'haeccéité... Puis « le soir tombe : on n'est plus très jeune. »

(Marcel Banquine, Exercices de lypémanie)