Littérature médicale

 

Connaître à fond les livres hippocratiques, comme c'était le cas de Rufus d'Éphèse (au dire de Galien), c'est ne plus vivre. On a toutes les maladies !

 

(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

Indigence des formicidés

 

Fût-elle longue de dix-huit mètres et portât-elle un chapeau sur la tête, une fourmi ne pourra jamais rivaliser avec l'existence pour ce qui est d'être bizarre, loufoque, effroyable, tout ce que vous voulez.

 

(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

Wou-wei

 

Ce grand homme blanc dont parle le poëte, cet homme blanc qui galope dans la nuit de l'hiver afin d'échapper au froid, certains ont émis l'hypothèse qu'il s'agissait du philosophe Jean Grenier. Mais c'est assez peu vraisemblable dans la mesure où ce dernier s'est toujours déclaré adepte d'une contemplation proche du Wou-Wei (non-agir), l'un des préceptes du Tao. On voit mal un taoïste pouloper comme ça dans la neige — ou alors...

 

(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

Prudence, Régis

 

Dans certaine chanson à boire où il est question de frontibus, le narrateur exhorte l'ami Régis à lever son verre et il ajoute, anxieux : « Surtout, ne le renverse pas. » Angoisse compréhensible ! Car si Régis allait le renverser ? Nous serions beaux ! Et c'est pareil avec l'ami Toussaint, puisque nous en parlons. Et l'ami Dédé.

 

(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)