Maintenant
qu'une bourrelle a mis en pièces ses dernières illusions, l'homme du
nihil peut s'écrier, après Leopardi : « Je suis mûr pour la mort ».
Dédaignant le recours au taupicide, il se laisse peu à peu submerger par
le pachynihil « et le naufrage lui est doux dans cette mer ».
(Fernand Delaunay, Glomérules)