Le nihilique
est « l'homme qui dit non » : non à la réalité empirique, non au
vouloir-vivre, non au destin, non au cézannisme géométrique, non au Moi,
non à la vie et à l'instinct. Et cependant qu'il dit non, il dit aussi
l'alternative cruelle, à chaque instant, de la vie et de la mort,
rejoignant curieusement le Baudelaire d'Un mangeur d'opium.
(Fernand Delaunay, Glomérules)

