« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
Affichage des articles dont le libellé est Timon de Phlionte. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Timon de Phlionte. Afficher tous les articles
lundi 18 juin 2018
Sur les traces de Timon de Phlionte
Un suicidé philosophique faisant profession de scepticisme dira : « Que le colt Frontier soit un revolver à platine simple action et canon de dix centimètres, je ne l'affirme pas, mais qu'il paraisse tel, j'en conviens. »
(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)
dimanche 10 juin 2018
Limites du doute systématique
« Le sceptique Timon de Phlius enseignoit que quiconque aspiroit à être heureux, devoit tenir toutes choses pour incertaines et indifférentes ; que les sens et les opinions ne nous apprennent point ce qui est vrai, ni ce qui est faux ; qu'ainsi nous ne devions incliner notre esprit, ni d'un côté ni d'autre ; qu'il ne falloit rien assurer, mais que de quelque chose que l'on parlât, il ne falloit pas plutôt dire qu'elle est, que de dire qu'elle n'est pas : et que quiconque demeureroit dans cette disposition, ne seroit exposé à aucun trouble d'esprit, ni à aucune inquiétude. » (Pierre Daniel Huet, Traité philosophique de la foiblesse de l'esprit humain, Amsterdam, 1723)
Malgré ces promesses pompeuses, le suicidé philosophique préfère s'en remettre à son colt Frontier. Une arme dogmatique, certes, mais qui, selon son fabricant, élimine trouble d'esprit et inquiétude plus sûrement que le pyrrhonisme.
(Robert Férillet, Nostalgie de l'infundibuliforme)
Inscription à :
Articles (Atom)