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lundi 8 septembre 2025

Mémorisation du graduel

 

La mémoire de Léon Bloy était si phénoménale qu'elle lui permit d'apprendre par cœur tout le graduel.
 
(Jean-Guy Floutier, Philosopher tue)

dimanche 1 juin 2025

Défaussement de Porto-Riche

 

Léon Bloy essaya d'emprunter une somme à Porto-Riche mais celui-ci s'excusa en disant qu'il était « sans un » et conseilla à Bloy de taper plutôt la comtesse Greffulhe.
 
(Jean-Guy Floutier, Philosopher tue)

jeudi 27 février 2025

Aversion bloyenne

 

Évoquant les gars de la campagne, Léon Bloy parle de « l'obtuse bassesse de ces hypocrites fauves ». Il ne peut pas piffrer les gars de la campagne, c'est clair.
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

lundi 3 février 2025

Insulte

 

Dans un de ses articles, le journaliste Émile Goudeau traite Léon Bloy de « porphyrogénète dévoyé ». On devine qu'il s'agit là d'un équivalent pédantesque de « pot de pisse ». D'ailleurs, ça commence pareil.
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

mardi 16 juillet 2024

Tribulation

 

Le 22 février 1913, Léon Bloy note dans son Journal : « Tribulation parfaite. » Et c'est ça. C'est exactement ça — la vie. Une tribulation parfaite. — Si tant est, évidemment, que quelque chose puisse être parfait en ce « monde de néant ».
 
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

samedi 9 avril 2022

Brucolaque

 

Le mot brucolaque désigne, chez les Grecs modernes, le cadavre d'un excommunié, animé par le démon et qui interpelle les vivants. — Robert Férillet, écrivain brucolaque. (Léon Bloy, La Femme pauvre, 1897, p. 148)

(Fernand Delaunay, Glomérules)

vendredi 19 avril 2019

Outrage


La matière fécale — la « merdre » — est, comme le furent jadis les magasins Dufayel (selon Léon Bloy), « un outrage et un défi permanent à la vie surnaturelle ».

(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)

dimanche 9 septembre 2018

Zombie


L'homme moderne, cet être qui « communique » comme l'on respire, fait penser à un cadavre victime d'un sortilège vaudou, à un mort qui parle. Mais il correspond aussi très bien à la définition que donne Léon Bloy du bourgeois, à savoir un individu « qui ne fait aucun usage de la faculté de penser et qui vit ou paraît vivre sans avoir été sollicité, un seul jour, par le besoin de comprendre quoi que ce soit ».

En d'autres termes, bien qu'il incarne à merveille le Rien, il n'a jamais été visité par l'idée du Rien — ni par aucune autre idée, à vrai dire.


(Johannes Zimmerschmühl, Pensées rancies et cramoisies)