Rivarol dit
que le temps efface le souvenir des malheurs, jamais celui des fautes.
C'est vrai en général, et ça l'est aussi pour la faute suprême : celle
d'exister. Le remords d'être au monde ne nous poigne-t-il pas chaque
jour plus cruel, à mesure que la vie s'écoule ?
(Fernand Delaunay, Glomérules)