mardi 1 novembre 2022

Traczir

 

La vie, il y a vraiment de quoi avoir les jetons. Demandez un peu voir à Ödön von Horváth. Une branche de marronnier ! Sur les Champs-Élysées ! Et sur le cassis !

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)

Dernier acte

 

Ce qu'il nous reste à faire pour compléter notre mirifique carrière ? Prononcer quelques vocables (scorsonère, melliflu, peut-être hystricognathe) et puis mourir, avec indifférence.

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)

Crise nocturne

 

Supposons un instant que l'être humain se réveille à trois heures du matin, étreint par une tristesse et un désespoir comme il n'en a jamais connu, et par le sentiment que tout est complètement absurde. Il y a fort à parier que, pour se rassurer, il va mettre ce pessimisme sur le compte de sa nature maniaco-dépressive. Mais ne devrait-il pas plutôt en chercher la source dans l'inculture et l'amoralité de la société hongroise ?

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)

Prélude à la soirée d'un sexe aphone

 

Souvent, quand on atteint un certain âge, « le Manitoba ne répond plus ». Il est alors temps de quitter la Faucille et de redescendre à Mijoux, pour arriver à Saint-Claude par Septmoncel.

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)