jeudi 13 février 2025

Du Daumier

 

Quand on ne sait pas quoi dire, on peut toujours dire que c'est du Daumier. Parfois d'ailleurs c'en est.
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

Sous vos applaudissements

 

Un négateur digne de ce nom ne se contente pas de n'applaudir à rien ; il plonge — en pensée — tous les « applaudisseurs » dans un chaudron d'huile bouillante. Comble de perversité, il réalise cette immersion « au son de l'orchestre de Robert Quibel ».
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

Fausses valeurs

 

Quand il est question d'escrocs artistiques et de pots de pisse littéraires, on pense immédiatement au « plasticien » Andy Warhol et à l'écrivain Henry Miller, mais il y en a beaucoup d'autres. Il y a aussi le « plasticien » Christo, le « plasticien » Joseph Beuys, les écrivains William S. Burroughs et Richard Brautigan, le « plasticien » Basquiat... Les escrocs artistiques et les pots de pisse littéraires, ce n'est pas ça qui manque, allez.
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

Aux chiottes Glenn Gould

 

Glenn Gould ne se débrouillait pas mal au piano. Il tapait la plupart du temps sur les bonnes touches. Mais il est responsable du naufrage de Wertheimer, qu'il a écrasé de sa personnalité au point de le faire ressembler à une mouche sur laquelle se serait assis un éléphant. Ayant perdu tout espoir d'accéder à une carrière de virtuose, Wertheimer a fait comme Phil Ochs, il s'est pendu dans la maison de sa sœur Sonny. Alors Glenn Gould... Non. Aux chiottes, Glenn Gould. Pauvre Wertheimer !...
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)