Affichage des articles dont le libellé est Rembrandt. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Rembrandt. Afficher tous les articles

dimanche 10 mai 2020

À Amsterdam


De passage à Amsterdam et confronté au choix de visiter le musée Van Gogh, celui de la maison de Rembrandt, les deux, ou rien, l'homme du nihil choisit... — rien.

(Lucien Pellepan, Énantioses profectives)

dimanche 3 juin 2018

Corned-beef


L'homme du nihil ne peut pas voir un troupeau de vaches sans que cela déclenche en lui comme une méditation du temps et de la mort. Par les couloirs méandreux de son inconscient, une liaison s'établit entre ce troupeau et le Bœuf écorché de Rembrandt. Puis, par un étrange phénomène d'identification bovine, il emprunte en imagination la chaîne quasi ferroviaire des abattoirs de Chicago et se voit transformé subito presto en corned-beef.

(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)

jeudi 10 mai 2018

Divergence


Le suicidé philosophique n'a retenu de Rembrandt que sa belle intelligence du clair-obscur ; mais il s'est totalement éloigné du mode de son exécution. Si le maître flamand est libre, franc, heurté dans sa touche, le suicidé philosophique est soigné, recherché, minutieux jusqu'au scrupule. Leurs instruments aussi diffèrent : Rembrandt utilisait des pinceaux et des brosses en poils de sanglier, alors que l'ustensile de prédilection du suicidé philosophique a toujours été le Smith & Wesson chambré pour le .44 russe, outil selon lui sans égal pour « faire rejaillir le Rien sans employer les ressorts factices de la chromatique ». La comparaison que l'on a faite de leurs ouvrages — Bœuf écorché pour le premier, homicide de soi-même pour le second — n'est donc admissible que sous le rapport de l'originalité et de la bizarrerie.

(Robert Férillet, Nostalgie de l'infundibuliforme)