mercredi 8 février 2023

Un trumeau

 

Même quand on est une personne « nihilique », il faut beaucoup de bonne volonté pour tomber amoureux de la mort. Elle n'a pas d'affriolants « biberons Robert ». Elle n'est pas callipyge. La mort n'est pas un tendron. C'est une vieille couasse déplumée. 
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

L'épouvante du faire

 

Quand on s'est habitué à l'inaction, la moindre chose à faire prend des proportions démesurées et vous plonge dans les affres de la quarantaine au féminin. 
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Big mostoche

 

Sans sa grosse moustache, il y a fort à parier que le « penseur paradoxal » Frédéric Nietzsche ne serait pas passé à la postérité. Tant il est vrai que le vulgum pecus accorde plus de prix à la surface des choses qu'aux « pensées paradoxales ». 
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Toujours plus

 

L'homme est un être profondément chiant. Rien n'est jamais assez beau pour lui. Un proverbe géorgien dit qu'on donna des yeux à un aveugle, mais que ce dernier se mit aussitôt à réclamer des sourcils. L'histoire est peut-être apocryphe mais ce serait assez dans la manière du monstre bipède. 
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)