mercredi 27 février 2019

Interlude

Jeune femme lisant l'Apothéose du décervellement de Francis Muflier

Ou bien... ou bien


Doit-on admettre, après Neumann, que la syncope de la pénultième atone se produit plus tôt dans les proparoxytons ayant une syllabe finale en a ? Ou convient-il plutôt de... se pendre ?

(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)

Plérôme


Le « réel » est une manière de Plérôme pour les sots.

(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)

Vin de Capoue


8 février. — Polybe dit qu'il naît à Capoue un vin excellent de l'anadendron, et qu'on ne saurait rien lui comparer. (Athenæi lib. i c. 24).

(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)

Interlude

Jeune fille lisant Philosopher tue de Jean-Guy Floutier

Pingouins


Quand la « sensation pointue » vient à manquer, l'homme du nihil retombe dans une atonie qu'il compare à « l'imbécillité calme des pingouins contemplant la mer d'un regard hébété ».

(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)

Arabie pétrée


Le monde est une strate mystagogique, une Arabie pétrée où s'embusque le Rien.

(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)

Ail


4 février. — « Outre les usages dont l'ail est dans les cuisines, il en a encore de médicinaux. On le regarde comme maturatif, antihystérique, diurétique, vermifuge. Il excite la transpiration ; il est recommandé dans l'hydropisie de poitrine, dans l'ascite occasionnée par les boissons spiritueuses, dans l'asthme pituiteux, la toux catarrhale, la diarrhée par foiblesse d'estomac ; dans les coliques occasionnées par les vers et les coliques venteuses. On l'appelle la thériaque des paysans, surtout dans les pays chauds, où ils en mangent avant d'aller au travail, pour se garantir, disent-ils, du mauvais air. Si on en croit certaines personnes, l'ail est une panacée universelle, qui prévient ou guérit tous les maux. » (Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle, Paris, Deterville, 1816)

(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)